La société française, frein à l’apprentissage des langues?

Constat peu amiable…

Le monolinguisme d’état

La France depuis l’édit de Villers-Cotterêts de 1539 est monolingue.
Bien sûr, il existe des langages régionaux comme l’Alsacien, le Lorrain, le Breton, le Basque ou le Catalan (Les langues de France), mais rien de comparable avec les dialectes très vivants en Italie (découvrir sa diversité linguistique) ou en Allemagne (un Bavarois est avant tout un Bavarois, voir la taille des drapeaux locaux aux frontières de la Bavière). Ce jacobinisme de la langue ne nous a pas habitué au bilinguisme cas général de l’union européenne ! Même en Grande-Bretagne le bilinguisme existe (Scotland, Wales… et que dire des pays multilingues comme la Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Luxembourg, Irlande, Finlande, Norvège… avec aux minimums deux langues ! Chine, Afrique, Inde, Canada… le monolinguisme est une exception dans le monde. Ce qui est naturel à l’étranger est exceptionnel ou marginalisé en France. Et une langue, ce n’est la vision simpliste que nous avons en France due à notre culture monolingue. Lisez cet article sur la diglossie pour en comprendre la complexité et pour appréhender les environnements multilingues (exemple du continent africain).Et nous avons la fameuse « défense de la langue française »…

Des textes de loi en sa faveur ont des effets pervers pour l’exportateur français. L’aspect conservateur de certaines mesures nous ringardise. Le mot «email» par exemple est reconnu dans le monde entier et employé l’expression courriel fait sourire nos visiteurs étrangers quand ce n’est pas l’incompréhension. Petite précision le mot «mail» est dérivé du français malle (la malle poste, le service de courrier par diligence). Dans le même registre «arobase» vieille expression d’imprimerie «a rond bas-de-casse». Ce texte remarquable vous donne également un aperçu de la « pureté » du Français et de ses origines (langues de soudards et arnaque du néogrec).

Les quotas (compréhensibles!) de chansons ou de films en langue française ne nous encouragent pas à un bain linguistique. Notons que dans les pays nordiques, enviés pour leur connaissance de l’anglais, les films en langue anglaise ne sont pas doublés, mais en version originale, c’est-à-dire qu’il suffit d’aller au cinéma pour s’imprégner de l’anglo-américain.

On peut d’ailleurs se demander par qui est menacée la langue française. Des politiques, des intellectuels… en ont fait leur fonds de commerce (commerce qui ne rapporte guère de devises;-) et les Québécois vont plus loin que nous.

L’anglais, voilà l’ennemi…

L’allemand a su réformer sa langue pour en simplifier l’usage en particulier pour insérer les mots d’origine étrangère. En France en parler, c’est le moyen le plus sûr moyen de faire apparaitre la statue du commandeur… Mais à quand la traduction du mot igloo ?

Les véritables ennemis de la langue française sont en fait, je crois, les intellectuels et politiques qui ont imposé l’anglais comme langue dominante dans les écoles (monolinguisme des langues étrangères !) et la force de frappe de l’industrie anglo-saxonne du film, de la télévision ou de la chanson.

Crispation de défense sur la langue, le mot même est négatif. L’institut Goethe à l’étranger ne défend pas l’allemand, il en fait la promotion !

La réforme de 1990 était une avancée remarquable dans la bonne direction, mais le souci de ne pas trop bousculer les habitudes « gravées dans le marbre » n’a abouti qu’à des mesurettes qui entretiennent une certaine confusion en conservant trop d’exceptions !

L’idée de supériorité de la langue française, la crispation monolinguiste et la non-familiarité avec un environnement bilingue n’encouragent guère la pratique des langues (l’Alsace, à cet égard, est peut-être une source d’inspiration) mais en revanche nos hommes politiques n’ont pas ces tracas du plurilinguisme . Mais, pour être totalement objectif, nous n’avons pas le monopole de la « défense » en langue comme dans cet exemple, où par un curieux retournement de l’histoire le syndrome de la « défense de la langue française » a contaminé les USA et où la peur de l’espagnol, langue de plus en plus dominante, monte depuis fort longtemps maintenant et où les Américains imitent les tocs français…

L’éducation et les langues

L’Éducation nationale, un boulet très français !

Un boulet budgétaire d’abord (comparez la dépense publique avec celle de l’Allemagne plus peuplée), un boulet dans son immobilisme des réformes en profondeur (dans un maelström de mesurettes et de changement de programme), un boulet par son empreinte sur l’enseignement des langues vivantes, un boulet enfin par la lourdeur de ses cartables où bien sûr le dictionnaire, la grammaire et autres livres de cours rendent populaires les classes de langues… Article de Slate sur le sujet.

Les déjà anciens rapports du sénat 1 sénat 2 et surtout celui-ci (à lire impérativement !) nous donnent toutes les explications du naufrage et de l’inadaptation au monde réel des langues dans l’enseignement et des pistes à suivre avec un état des lieux explicite et documenté et dont l’impact est valable pour la génération d’aujourd’hui sur le marché du travail. Tout est dit ou presque !

Le complexe de la perfection:

Des frases inparfètes plaines d’ereur font le délice de l’enseignant adepte de la notation couperet. Je retrouve ici l’atmosphère des thèmes latins (la langue qui m’a donné envie d’apprendre les langues vivantes:) aux corrections surchargées de zéros (mais quel était le romain qui m’en tenait grief;) et le pensum des cours de langues apparemment pas très vivantes ! Et que dire de ces cours axés sur la littérature aux textes rébarbatifs et éloignés des conversations courantes. Bien sûr, les choses changent, mais le poids de l’écrit (pour les cours de langues !) Change peu. En 2013 est prévu un grand changement : les épreuves du bac seront aussi à l’oral pour les cours de première langue vivante… Sans commentaire ! La manie de la perfection encourage l’enseignant à bloquer le flux de parole de l’élève et lui inculque la peur de la faute.

Les langues ne sont pas des mathématiques ! De plus, on distille la peur d’être ridicule devant ses petits camarades, gêne que l’on retrouve quand les adultes retournent à l’école de langues avec l’angoisse de faire des fautes et de paraître gauche et ridicule, surtout pour l’encadrement ! Ayant dans ma jeunesse eut l’opportunité d’être envoyé en séjour linguistique à chaque période de vacances dès la cinquième, j’ai pu constater la différence de pédagogie. D’un côté un professeur étranger joyeux d’entendre un petit français balbutier dans sa langue et soucieux de ne pas interrompre ses efforts et des méthodes pédagogiques plus ludiques et différentes où l’important est l’évolution et non pas le résultat (en France on passe des diplômes au lieu d’apprendre à parler) ou la conformité au programme variable à chaque année et aux objectifs toujours intenables, et cette manie de la perfection et le diktat du programme.

La motivation:

En discutant avec de rares professeurs étrangers (lire cet article qui en donne une explication) qui enseignent en France et par mes expériences en Allemagne et Grande-Bretagne comme écolier ou étudiant j’ai pu comprendre le fossé culturel qui sépare la France d’autres pays dans le domaine de l’éducation.

Le professeur français a peu d’autonomie et les initiatives trop nouvelles suspectes. Une coupure de la vie professionnelle et privée se doit d’être complète. Un enseignant allemand a plus d’implication dans la vie en dehors de l’école en raison du système d’après-midi libre et du rapport aux parents d’élèves. En France nous sommes bien loin maintenant de la motivation fanatique des «hussards de la république» chantre de l’alphabétisation des campagnes (et de l’anticléricalisme). Il n’en’est resté que le deuxième aspect…:)

Que dire de la motivation affichée des futurs enseignants (l’importance des congés en décalage avec la vie sociale, le désir de concilier vie privée et professionnelle (82% des enseignants sont des femmes)… Cherchez l’erreur et la parité ! Motivation des élèves et des professeurs, exemple de l’espagnol et questionnement d’une politique de langues (de l’export) à l’école : langues.free.fr

Heures de conversation:

Questionnez vos enfants ou ceux de vos voisins sur le temps de parole effectif de chacun en langue étrangère: ridicule !

Obstacles divers:

  • Une langue comme son nom l’indique doit être parlé. Or, en raison du nombre d’élèves, de la facilité de coller les élèves devant des exercices écrits,
  • Moyens techniques insuffisants ou ringards
  • Difficulté idéologique d’individualiser les élèves (voir les grands discours sur l’égalité) ,
  • Des problèmes de sortie des élèves du milieu scolaire (responsabilité, risque de contacts trop personnels,
  • Idéologie et lourdeur syndicale et hiérarchique, l’extérieur étant négatif et le privé par définition mercantile et infâme)… Quoi ? Des heures supplémentaires, vite, appelons le syndicat ! Rappel à l’ordre pour cette enseignante anglaise d’origine naïve de vouloir appliquer sa pédagogie. Pourtant, je reste persuadé que des écoles de langue, par exemple, seraient ravies d’accueillir quelquefois leurs futurs clients.

Une lueur d’espoir et de changement?

education.gouv.fr, ciep.fr : à noter que dans ces initiatives n’est concerné que l’anglais dans une Europe où la première langue maternelle en nombre de locuteurs est l’allemand et les langues très variées. Le monolinguisme toujours, imposé par des apôtres de la diversité sûrement… Cette étude nous offre aussi des réflexions intéressantes sur une politique linguistique pour l’école.

Une pratique orale des langues continue, une approche personnalisée, des méthodes plus ludiques et une ouverture sur le monde extérieur sont les quatre éléments que l’éducation scolaire est en peine d’offrir aux jeunes Français.

Nous sommes marqués par notre éducation scolaire initiale et nous devons nous débarrasser de nos complexes en abordant une langue nouvelle sans a priori et défiance. Apprendre une langue, c’est quelque part retomber en enfance avec l’hésitation des premiers mots. Acceptons donc de rajeunir ! :))

Du choix des langues

Les Français ont rarement une passion pour une langue (on leur rabâche à longueur d’année la grandeur et la décadence de la leur). Parfois le français «d’origine de» redécouvrira ses racines, mais en général la motivation est… l’obligation !

Obligé d’apprendre l’anglais ! Le choix des langues en France est très réduit pour un pays au cœur de l’Europe de l’Ouest, frontière entre le monde latin et anglo-saxon et dont les premiers partenaires commerciaux sont l’Allemagne et l’Italie…

Mais les petits Français, dans un contexte économique difficile, ont les yeux doux pour l’anglais ou plutôt l’anglo-américain, celui des vedettes exhibitionnistes, des films simplistes au marketing mondialiste et des chansons dont il faut éviter de traduire les paroles (jugement un peu sévère, mais pour marquer le propos). Quand ils sont libres de leur choix, ils optent massivement (choix totalement irrationnel) pour l’Espagnol… Ou surtout le Castillan et non pas le Catalan (10 millions de locuteurs accolés à la frontière française avec Barcelone, cœur de l’industrie espagnole.)

Motivation: l’espagnol, c’est facile!

Il est vrai qu’au pays enchanté des 35 heures et des loisirs ils sont en totale symbiose avec leur environnement. C’est le complexe que j’appelle «vamos a la playa» (allons à la plage) la préférence pour la détente et l’amusement (excellente préparation pour l’avenir qui les attend). Note de l’auteur : aller à la plage en Espagne est un excellent moyen de pratiquer une langue et de s’imprégner de celle-ci dans un contexte non scolaire… le souci est la motivation première !

Motivation: l’allemand, c’est difficile!

C’est celle des parents pour qui les classes d’allemand sont les classes fortes avec les meilleurs élèves et non pas des germanistes convaincus.

Motivation: Le russe, mon fils, tu seras communiste comme tes ancêtres !

Ces caricatures (qui malheureusement n’en sont pas vraiment) reflètent la triste réalité du choix des langues et de leur motivation et sont l’une des causes d’une problématique adaptation des Français à leur entrée dans le monde du travail.

La crispation du tout anglaise…et le cliché de l’anglais, langue de l’export. English is no longer dominant in world trade and internet traffic! Le linguistiquement correct aujourd’hui est la croyance de l’anglais langue de l’export… C’est une grande erreur (et ce sont des anglo-saxons qui le disent…)!

Le monde évolue et la réalité sur le terrain différente du cliché de l’anglais langue des affaires. Relativiser l’importance de l’anglais et développer le multilinguisme sont deux priorités pour l’exportateur dans sa stratégie langue.

Et l’entreprise ?

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La gestion du temps : latin’s hour

Nous sommes des latins… c’est-à-dire polychroniques dans la gestion du temps.

L’image du cadre français débordé et faisant 36 choses à la fois prolongeant son travail tard le soir ou à la maison n’est pas… qu’une image. Il suffit d’observer l’ambiance au travail en Allemagne ou en Suède pour réaliser l’ampleur du problème.

Le Français accepte l’idée d’entreprendre plusieurs choses à la fois (interruption fréquente au téléphone pendant un rendez-vous, modification de planning dans l’urgence, rendez-vous impromptu…, inacceptable pour un Allemand au temps planifié).

L’urgence est la règle dans les entreprises françaises. Le sous emploi d’effectif (charges sociales, profits faibles), la pratique complaisante des excuses (grèves, trafic automobile…, l’image du cadre qui se doit d’être affairé et vu (pour la promotion), les 35 heures qui vident les entreprises en fin de semaine ou de journée laissent seules le cadre aux mille et une casquettes (standard, livraison tardive, oublis des collègues, les vacances et son mois d’août où la France semble s’arrêter de travailler (sauf le tourisme).

Le Français au travail est un distrait. Distraction accrue par les nouvelles technologies chronophages (téléphone portable que l’on ne sait pas débrancher les moments opportuns, il faut être joignable… Même dans les toilettes ? Distrait par son caractère émotionnel (le joli brin de fille qui passe, les coups de fil personnels, la pression de l’attente des communications, mail, twitter, Facebook, viadeo et divers sites de rencontres plus intimes, l’attirance pour les conversations de café ou de couloir (syndrome de la machine à café)…, distrait par la pression hiérarchique (le courtisan doit toujours être disponible) et le monde polychronique où il travaille…

Il vit aussi dans le court terme à l’image des hommes politiques (chacun sait que les plans à long ou moyen terme seront de toute façon modifiée avant l’heure).

Le court terme, c’est aussi pour l’entrepreneur le souci permanent du financement et de la trésorerie et le poids de la dette.

L’entreprise française s’autofinance peu, une très vieille tradition. Toujours à la marge », elle n’a pas la stabilité et la tranquillité nécessaires pour penser à long terme et prévoir des budgets conséquents à rentabilité non immédiate comme celui de la formation langue.

Comment dans ce contexte de stress un enseignement des langues qui demande une relaxation mentale, de la régularité, des budgets importants et permanents et du long terme peut-il s’épanouir ?

Quel temps l’entreprise est-elle prête ou capable de donner à ses employés régulièrement pour la formation en langue et à l’interculturel (les deux ne sont pas dissociables pour une réelle efficacité économique)… Une demi-journée par semaine ? (Ah, ah, quel farceur ce blogueur…). Interrogez donc votre centre de formation.

Une révolution culturelle de la gestion du temps semble nécessaire pour développer l’apprentissage des langues de manière efficace.

La formation

La formation en France, c’est beaucoup d’argent (environ 30 milliards !), beaucoup de papiers et des résultats économiques obtenus faibles. Lire  article 1  article 2.

Avant d’être un outil d’amélioration de performance ou un investissement, la formation est souvent perçue comme une dépense, une taxe non maîtrisable, car obligatoire. De plus, la prolifération de formations peu sérieuses, alibis ou fantaisistes ne contribue guère, à une considération à sa juste mesure. N’avez-vous jamais entendu « ah, untel est en formation » (sous-entendu en vacances).

L’entrepreneur est confronté à plus de 46 000 centres de formation. Comment choisir ? la manne de l’argent de la formation, entraîne un esprit «collectons les subventions» pour les organismes ou « de toute façon, c’est de l’argent perdu » pour les entreprises, surtout les TPE.

Imaginons que les cotisations ne soient pas obligatoires… Quels trésors d’efficacité et de sérieux ne devront pas développer les organismes de formation. De plus, les tarifs des produits à l’instar des médicaments «étant remboursés» sont spécialement conçus dans cette optique et pas toujours compétitifs.

L’environnement général de la formation en France n’est pas tout à fait taillé pour une efficacité maximum et un ROI (retour sur l’investissement) satisfaisant… (pour parler du ROI, par contre, de très nombreuses formations existent:))

Exporter, c’est comme Darwin évoluer !

Le Français à l’étranger est réputé arrogant… En fait, surtout deux pays dans le monde cherchent à promouvoir leur culture à l’extérieur et à imposer leur vision (les droits de l’homme par exemple pour la France) : les États-Unis et la France (l’Iran en est un autre exemple). Cette concurrence explique en partie le récent «bashing» de la France lors de la seconde guerre d’Irak. La maison France cherche toujours à mettre son grain de sel dans les affaires extérieures (en dehors de l’Europe zonée légitime) au nom des grands principes (ce qui ne l’empêche de revenir par la petite porte pour vendre ses Airbus…). L’Allemagne est plus discrète et n’attire pas ainsi régulièrement l’ire de certains clients potentiels. Cette culture de la grande gueule, notamment destinée à un clientélisme politique intérieur est un handicap certain pour l’exportateur moyen dans beaucoup de pays (voir l’exemple de la Turquie).

Si la réputation du luxe et l’épicurisme à la française, son tourisme… sont des atouts certains pour les exportateurs de ces secteurs d’activité, il est un handicap majeur par exemple pour le vendeur de matériel industriel qui préférerait être Allemand ou Suisse pour être (a priori) pris au sérieux (expérience vécue maintes fois). L’image de la France vu par nos visiteurs étrangers (surtout européens) avec ses grèves à répétition et ses surcoûts statutaires (Rotterdam et Anvers, remercieront ad vita eternam le personnel des ports du Havre et de Marseille pour leur excellente contribution à leur développement), ses manifestations de rue, les déchets canins de Paris, ses 35 heures et son tourisme (image du Français toujours en vacances) ne sont pas toujours positifs. Il nous faut connaitre tous ces stéréotypes ou vérités que nous véhiculons pour mieux les contredire. Il s’agit alors d’atténuer cette perception en adoptant un profil modeste (par exemple à la Belge.)

La culture et le style de vie des Français se ressentent aussi dans l’attitude du voyageur en déplacement qui emmène avec lui la supériorité supposée de sa cuisine, ses paysages, son système de santé, ses transports modernes, ses grands principes universels… et émet un message subliminal (ou non) du Français râleur, exigeant et insatisfait qui sera ressenti en particulier dans les pays en voie de développement. Sans renier sa culture ou sa  » francitude » il faut alors endosser souvent un costume « caméléon » pour occulter le « fardeau de la culture française ».

Le langage de l’export, c’est aussi cette adaptation interculturelle…

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