Ces « temples » du savoir, connus et reconnus, sont aussi des lieux de nombreuses ressources linguistiques en ligne ou sur placeâŻ!
La BNF
La BibliothĂšque Nationale de France offre accĂšs Ă des millions de documents en ligne sous le nom de Gallica disponible aussi sur tablette et mobile. MĂȘme si le fond semble rĂ©servĂ© aux chercheurs et linguistes, des documents sur l’apprentissage des langues Ă©trangĂšres s’y trouvent. Une chasse au trĂ©sorâŻ! GratuitĂ© pour certains espaces ou horaires.
La BibliothĂšque Publique d’Information
La BPI du centre Beaubourg dispose, elle, d’un centre d’auto-apprentissage et une collection de supports et mĂ©thodes de langues. Gratuite, elle est toutefois sous-dimensionnĂ©e et la queue habituelle pour entrĂ©e (une application existe pour s’informerâŻ!) en limite l’usage. De plus le centre d’auto-apprentissage est limitĂ© Ă une heure et un peu, beaucoup, cage Ă poules. Dommage, mais un lieu intĂ©ressant pour choisir et consulter des mĂ©thodes avant achat.
30 mn Ă partir du panneau jaune…

L’INALCO ou langues O’
Pas du tout limitĂ© Ă l’Orient, c’est le temple français des langues avec plus d’une centaine enseignĂ©es. Les chercheurs y pullulent (200 enseignants et chercheurs, 300 doctorants et 15 Ă©quipe de recherche). Les manifestions et projets sont nombreux et internationaux. Leur revue, Langues O’, Ă la fois trĂšs pointue et didactique, est excellente, mais assez confidentielle…
Le choix des langues proposĂ©es pourrait correspondre Ă une sĂ©lection de langues rares, mais dont la dĂ©finition a bien vieilli avec la dĂ©mographie et les Ă©changes internationaux. L’anglais et l’italien ou l’espagnol ne sont pas prĂ©sents, mais le chinois et russe, ouiâŻ! Une ouverture sur toutes les langues et une transformation en « langues du monde » serait la bienvenue et pourrait sortir de l’orniĂšre, un brin Ă©litiste, des « langues rares » (comme le chinois…) un brin dĂ©calĂ© aujourd’hui.
- Langues Ă Harvard , langues Ă Berlin
- Un descriptif rapide et efficace de l’Inalco
L’Inalco toutefois n’est pas ouvert aux auditeurs libres, plus qu’institut, c’est aujourd’hui un centre de formation pour Ă©tudiants ou bĂ©nĂ©ficiaires de la formation continue, mais offre toutefois aux autres un « passeport langues 0′ aux restrictions suivantes :
- ne donne pas accĂšs aux cours de japonais, de corĂ©en et de chinois, ainsi que les cours dispensĂ©s au sein des diplĂŽmes d’Initiation d’arabe littĂ©ral, d’hĂ©breu et de russe
ne donne pas droit au statut étudiant. - Il est accessible aussi aux non bacheliers
- Il nâouvre pas de droits Ă une couverture sociale ni Ă la dĂ©livrance dâun titre de sĂ©jour.
- Donne accĂšs Ă la bibliothĂšque et aux laboratoires de langues
- Le passeport permet de sâinscrire simultanĂ©ment Ă des cours de civilisation portant sur des aires gĂ©ographiques variĂ©es ou Ă des formations portant sur plusieurs langues ; il permet de ne faire que de la langue, ou que de la civilisation dans une aire donnĂ©e (Kafka bien vivant…).
- Il coute 500â⏠pour les plus de 30 ans et 250 ⏠pour les moins de 30.
Le fondement de cette trĂšs ancienne institution est ici un peu prise en dĂ©faut comparĂ© Ă la BPI ou la BNF pour la culture populaire et l’universalitĂ© des langues avec un O qui devrait symboliser la terre aujourd’hui. Langues’đ
« Depuis le XVIIe siĂšcle, l’Inalco est restĂ© fidĂšle Ă sa mission : « instruire les François Ă la connaissance des langues » en ouvrant l’enseignement français sur le monde oriental par la diffusion des langues reconnues » utiles pour la politique et le commerce ». Depuis 1669, l’Inalco se consacre Ă la crĂ©ation et aux partages des savoirs sur une centaine de langues et civilisations.
l’Inalco, c’est aussi des formations interculturelles remarquables appelĂ©es ici « mĂ©diations »ou des confĂ©rences souvent gratuites ouvertes Ă tous (elles!).
Ăduscol
Portail du rĂ©seau CanopĂ© de l’Ă©ducation nationale, il rassemble des outils pĂ©dagogiques dans sa rubrique langues Ă l’usage des enseignants. Rien ne vous empĂȘchent d’y jeter un coup d’Ćil… surtout pour un parent d’Ă©lĂšves (ressources spĂ©cifiques pour eux Ă©galement).
On y trouve des ressources Ă©tonnantes et mĂ©connues, le marketing n’Ă©tant pas le point fort de leurs auteurs (et aussi destinĂ©es Ă une clientĂšle captive et dĂ©finie d’enseignants).