Les petits mandarins? Une application dans la cour des grands!

Enfin une solution miracle ! Elle ne fait ni repousser les cheveux ni maigrir à volonté, mais permet d’apprendre le chinois.

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L’apprentissage de 6000 caractères (actuellement proposés) se fait en  « marches » de la grande muraille. Chaque étape (marche) comprend un cours de grammaire (terriblement encourageant en raison de la découverte de sa simplicité dès les premières leçons), un vocabulaire à apprendre avec une liste des nouveaux caractères (une quinzaine à chaque fois) accompagné de la prononciation, traduction et animation du traçage et enfin, les jeux !

Le design est joyeux et l’ergonomie conviviale. La simplicité permet un grand bond en avant immédiat et les multiples jeux, très sympathiques (peuvent varier selon les leçons), permettent d’enregistrer dans sa mémoire à long terme les mots proposés. L’approche multiple est très plaisante et tue véritablement l’ennui d’un apprentissage académique fastidieux. Un argumentaire tout simple à lire ici.

Tous les aspects sont ainsi abordés, de l’écriture à l’audio, et ce, dans tous les sens. La « ludification » (gaming) est très réussie et particulièrement motivante pour les apprenants de tout âge. On peut bien sûr recommencer à l’infini les jeux pour parfaire son score et mieux les mémoriser. Notons que l’exercice est différent en cas de nouvel essai (un truc appréciable, car le challenge est alors différent).

En grimpant les marches avec assiduité, on découvre un jour que l’on a avancé sans s’en être rendu compte et que les caractères qui s’empilent et s’ancrent dans votre mémoire vous permettent assez rapidement de parler chinois. Surprenant ! 

Les quatre premières pyramides sont celles des débutant. Passé le premier pont, apparaissent les niveaux intermédiaires puis confirmés. Vous découvrez alors que les suivantes sont de niveau « expert » ! Un potentiel incroyable de travail vous attend donc avec « les petits mandarins » car vous ne resterez pas scotché dans une application basique et de simple découverte…

Une marche est en général composée d’une leçon et de jeux en nombre et choix variés. L’accès à chaque marche dépend de vos progrès (un taux de réussite minimum pour chaque jeu est nécessaire pour obtenir le « pass yang » pour aller au-delà). Pas de « cheat code » pour accéder à un niveau supérieur, seule l’assiduité et le travail payent ! Les tests de passage sont d’ailleurs là pour vous guider dans l’appréciation de vos progrès.

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À faire impérativement avant les jeux ! D’où le rappel systématique avant chaque leçon et un premier jeu dédié (jusqu’à la marche 20) !

Première étape d’une marche, il s’agit de lire, d’écouter et de comprendre une palette de nouveaux caractères. Deux outils disponibles dont la première case des jeux (flashcard, l’image ci-dessous) avec le son, sens et l’écrit…

Le second est accessible par l’icône vocabulaire en haut à droite sous forme de liste. L’ordre des traits est ici animé et dessiné trait par trait. Un tableau concis à étudier et qui va permettre de travailler l’écrit.

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On apprend donc avec vocabulaire et le flashcard, puis on fixe (mémorise) avec les jeux… Ne pas hésiter à faire des allers-retours entre jeux et vocabulaire quand vous pensez mal maîtriser l’exercice ! L’écrit ayant une importance beaucoup plus importante ici que pour la majorité des langues, les exercices de traçage sont encore plus indispensables pour une complète mémorisation.

Tips du Lab : j’imprime la page écran (complète) de vocabulaire en l’exportant sous format PDF à partir du navigateur et l’imprimant en noir et blanc (économie des cartouches couleurs) avant d’étudier la marche. Encore mieux, j’achète le cahier Hatier dédié). Support papier, il permet de prendre des notes après avoir complété les caractères inachevés (en raison de l’animation) en ajoutant la sonorité entendue et le ton approximativement au crayon (donc modifiable en cas d’erreur). Je vérifie ensuite les tons à l’aide d’un dictionnaire avec pinyin ou celui intégré dans l’application pour vérifier ma capacité d’écoute et de reconnaissance. Une procédure pratique en particulier pour les abonnés « curieux » qui n’ont pas accès aux listes HSK ou autres.

La « muraille » est aussi entrecoupée de cases à thème (nombres, couleurs, nourriture…) pour un apport complémentaire de vocabulaire.

En cas d’achat des cahiers du chinois de chez Hatier, seule l’impression des étapes thématiques (couleur, nourriture, métiers…) seront à imprimer, celles-ci n’étant pas incluses. Économie de temps, cartouches et de papier avec l’achat des cahiers…

Cliquer très rapidement plusieurs fois sur l’icône son crée une répétition sonore qui vous rentre dans la tête…

Un précis de grammaire acheté en plus m’évite aussi d’imprimer les chiffres et les composants (inclus) et permet de vérifier un point de grammaire en plus des feuilles de « leçons imprimées ».

En révisant bien les règles du traçage des caractères, j’utilise l’animation de vocabulaire pour anticiper (en simultané) le traçage en le simulant avec la main (air caractères !) On absorbe ainsi rapidement les principes de traçage pour beaucoup de mots, mais des cahiers d’écriture restent indispensables… Il est possible d’acquérir les cahiers de chez Hatier pour un recueil des caractères, composants et la grammaire utilisés dans la méthode. Une case est prévue pour noter les sons entendus.

Mélange (plus d’une vingtaine différente) de très faciles et plus ardus, ils font travailler le cerveau et la mémoire avec cette diversification magique qui motive et intéresse. Les jeux sont le moment de fixation de la mémoire (ce mot revient souvent dans l’article, car le mandarin demande une mémorisation importante et différente des langues latines) malgré et grâce aux essais infructueux. Relire le corrigé et les refaire sont les secrets de la mémorisation. Un des gros points forts du site.

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L’exercice flashcard (une image, un son, un caractère, une traduction) de la première muraille est idéal pour démarrer. On utilise sinon vocabulaire pour apprendre les mots , version plus complète du « flashcard » avec l’animation (géniale) du traçage des caractères.

La partie écriture n’est pas oubliée avec l’impression format A4 des caractères pour coloriage ou traçage, mais il manque toutefois sur la feuille la succession d’images pour le tracer à la chinoise (règles précises si vous ne voulez pas que le Tien/ciel ne vous tombe sur tête). On doit alors aller les chercher dans vocabulaire. Il est plus intéressant alors d’acquérir les cahiers du chinois de chez Hatier qui propose des feuilles d’écriture de mots de la méthode.

Les jeux sont plutôt faciles si l’on a bien appris le vocabulaire et les QCM astucieux, car permettant de revoir et découvrir toute une panoplie de caractères et de sons à la fois (d’où l’excellente mémorisation). Des exceptions, comme l’exercice d’enfer « memory » (Heureusement l’IA a quelques oublis volontaires mais le niveau empereur reste costaud) où vous jouez contre le logiciel, sont plus coriaces. En général, un score correct de 80% permet de valider la session (exceptionnellement de 66%) à faire pour chaque étape pour passer à la muraille supérieure !  On peut tricher bien sûr en prenant des notes, mais le jeu est alors sans intérêt et ne développe pas vos compétences personnelles. Ça se complique aussi un peu avec des jeux comme le Sodoku…

apprendre le Chinois

En travaillant 5 à 6 fois les deux modes de vocabulaire, en relisant la liste imprimée ou celle proposée gratuitement par Hatier et en utilisant Opera, la résolution des jeux sera grandement facilitée et le résultat sera une meilleure mémorisation effective et surprenante pour faire les jeux.

L’écrit et l’opéra sont deux activités qui ne sont pas obligatoires pour avancer sur le chemin des marches, mais ce dernier offre un bon moyen de révision. C’est aussi curieusement le lieu privilégié pour décrypter la construction et ordre des phrases (si présentes). Donc, ne zappez pas Opera (il n’est pas compris dans le taux de réussite) sous peine de galère plus loin…

Tips du Lab

En dehors de l’écran, relire sur la feuille imprimée vos notes sur la prononciation plusieurs fois avant de démarrer les jeux. J’ajoute aussi une relecture systématique de « vocabulaire » entre chaque jeu. L’efficacité est accrue avec de plus en plus de réussite au fur et à mesure des jeux. À la fin, je refais les jeux aux résultats moyens ou clique tout de suite sur « rejouer » après un passage à la case vocabulaire.

À la quatrième muraille, après un démarrage les doigts dans le nez, les choses deviennent plus sérieuses (et encore plus intéressantes) avec le passage à des phrases complètes et bloqueront ceux qui n’ont fait que survoler les leçons, d’où l’importance de travailler, refaire les exercices et de réviser les pages de vocabulaire ou les mots connus. Chaque élément compte dans les petits mandarins et se méfier des vicieux faux caractères de QCM où un petit trait fait la différence…

Une marche très traitre, la vingtième… C’est celle de l’initiation au pinyin !

Une grande leçon d’écoute où l’essentiel est présent avec une excellente prononciation (qu’il faudra toutefois décrypter soi-même pour les soufflés, par exemple, et découvrir les bons placements des dents ou de la langue). Il manque ici une vidéo explicative de ce type !

Mais présence désormais de celui-ci dans le dictionnaire et vocabulaire (le jeu avec le vocabulaire nouveau disparait à partir de la marche 21).

Les jeux et l’écoute permettront de mieux comprendre les nuances de tons et de mémoriser les sons du mandarin. Difficiles, car les précédentes leçons étaient dans l’imitation et l’à-peu-près (pour un motif pédagogique précis, voir plus loin). Il s’agit alors ici de réapprendre les mots avec le bon ton et précision (la liste Hatier en ligne ou le dictionnaire peuvent être alors très utiles). Il faut impérativement s’attarder et tâtonner à cette étape qui risque d’être longue… Un complément d’informations ou d’autres outils seront peut-être à trouver hors de l’application comme ce tableau interactif ou cette appli.

Le jeu « l’oreille absolue » (ou son voisin) est particulièrement redoutable, car il faut connaître l’écriture du mot entendu en Pinyin, ce qui n’a jamais été fait dans les leçons précédentes (le pinyin n’apparait dans le dictionnaire qu’à cette étape). La solution est de revoir à fond la leçon de pinyin (noter les mots et sons à grande confusion possible) et le tableau des caractères (pour ceux qui bénéficient de cette fonction), mettre des écouteurs (pour bien discerner), se concentrer sur le son pinyin entendu en tapant celui-ci en premier, reconnaître le mot sur le dictionnaire (ou la liste) l’écriture Pinyin et vérifier. J’ai utilisé ce site dans une fenêtre séparée pour une vérification avant validation. Un peu pénible, mais formateur diront d’autres. Dans tous les cas, un véritable examen de passage !

Un message qui reviendra souvent…

L’un des obstacles est aussi le retour du vocabulaire plus ancien dans une nouvelle leçon et en particulier pour les exercices avec des phrases. Une révision régulière des caractères de la liste dans progression est alors très utile. Quelques jeux un peu ardus sont parfois proposés et nécessitent des révisions pointues. Les à peu près et le manque de grammaire vous feront échouer lamentablement, en particulier à deux épreuves (jeux:-), le bon ordre et la bonne phrase qui sont aussi les meilleurs exercices pour construire des phrases et réviser sa grammaire.

Un nouveau venu, les dialogues (attention, c’est la réponse à la question qu’il faut trouver) :

Mais, une joie de parler en bon chinois quelques phrases usuelles dès ce niveau et de découvrir le secret de l’alchimie du mandarin ! Quoi, c’est aussi simple ?

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Le méli-mélo, mélange des genres, permet un minicontrôle en fin de jeu.

Un rappel des taux à la connexion pour pouvoir progresser vers une nouvelle marche (-80% de réussite, c’est râpé ). L’indication des autres taux, pour des mentions scolaires ?

La grammaire (leçon)

Une pédagogie de progression très agréable. Il faut dire que l’on ne peut qu’aimer la grammaire chinoise quand on est un écolier français… En imprimant les pages des leçons, on peut se constituer une grammaire (recommandé). Les PDF sont imprimables à partir de la leçon, mais attention, certains PDF sont en double. Il faut alors vérifier et cocher page 1 à imprimer. Pénible. Une alternative, la synthèse dans « mon compte » qui permet de faire le point ou de réviser rapidement celle déjà étudiée.

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Quelques règles de grammaire ne sont pas données tout de suite comme la variante de ton, négations, place des mots dans la phrase, déterminants ou interrogatifs (en particulier l’ordre dans la phrase et peuvent dérouter un apprenant très attentif). Pour certains exercices (phrases), il s’agit alors de s’accrocher et de comprendre intuitivement la grammaire par l’examen poussé de ses réponses erronées à la fin de l’exercice ou immédiate. Un exercice qui, en même temps, favorise la curiosité et force à l’apprentissage naturel. Possible en raison de la facilité de la grammaire chinoise… Mais, nous avons opté pour l’achat d’un manuel Hatier pour une aide efficace…

Un excellent apprentissage progressif et très complet de la grammaire qui fait défaut à nombre d’applications concurrentes et rend celles exclusivement sur mobile le plus souvent obsolète ! Un dernier conseil, numérotez éventuellement les pages de grammaire imprimées pour les retrouver dans l’ordre en cas de grand vent d’est !

La prononciation au naturel

L’efficacité redoutable du logiciel repose en premier lieu sur la mise à l’écart volontaire au démarrage de l’usage du pinyin et du marquage des 4 tons, ce qui oblige à l’écoute attentive des vraies sonorités chinoise pour un apprentissage naturel. Ainsi, un enfant apprend une image, un son et un sens avant la scolarisation avec son alphabet et sa grammaire. Il ne s’occupe pas de savoir si ça monte ou non ou d’une sonorité bizarre et inhabituelle. Il reproduit simplement sans se poser de question et c’est la meilleure méthode pour apprendre le chinois. En effet, c’est une langue taillée pour les enfants (un caractère a un son, un sens et une image à dessiner). Les caractères s’apparentent alors à des Legos de formes différentes que l’on aligne pour faire des phrases.

Le piège évité de la notation des tons et du pinyin

Cette romanisation est le principal handicap des apprenants qui l’utilisent. En effet, son écriture ne correspond pas aux vrais sons chinois et de plus incite à la mauvaise habitude de lire la romanisation avant les caractères, ce qui retarde l’immersion dans la langue chinoise. Plus tard, ils permettront de traduire un caractère inconnu en un son approximatif, mais c’est en réalité une béquille handicapante (on commence enfin à le reconnaître en France). Comprendre le problème… Ou l’embrouille assurée ! On finit sinon par apprendre et ne voir que le pinyin ! Chez les petits mandarins, son apprentissage n’apparait que très loin (à la vingtième marche) et permet d’acquérir ainsi les bons réflexes en abordant la langue chinoise dans sa réalité (un élément majeur pour une progression efficace).

Principe de « gaming » et des petits pas

Les leçons sont courtes et ludiques donc facilement abordables et la progressivité remarquable (pas d’accélération brutale, d’ajouts de vocabulaire ou de difficultés grammaticales). De plus, les parents ne connaissant pas le chinois peuvent sans problème expliquer la grammaire et donner des conseils d’usage. Celle-ci est imprimable (format PDF) comme les caractères étudiés en grand format pour colorier (pour les enfants seulement). Nous regrettons toujours que le schéma d’écriture ne soit pas reproduit sur ces feuilles pour faciliter l’apprentissage du traçage du caractère.

Critère de caractères les plus utilisés dans la vie courante

« Au final, 400 caractères permettent de reconnaître près de 64% des caractères rencontrés dans la vie courante (indépendamment des mots). » Combien de caractères faut-il connaître ?

En réalité, « apprendre le chinois », c’est surtout accumuler la connaissance de caractères (son, sens et lecture) avec l’apprentissage de l’écriture comme moyen mnémotechnique très long, mais puissant. Des petits trucs aussi comme différentes couleurs pour les caractères.

Une rubrique précieuse avec vos outils de gestion très bien étudiés. On y trouve:

  • Vos infos sur les abonnements en cours et la possibilité de les modifier
  • Un parrainage possible pour des récompenses
  • la FAQ privée qui permet d’utiliser un service de support pédagogique (selon abonnement comme niveau)
  • Les niveaux permettent de voir votre degré de préparation pour un diplôme officiel. Un niveau en corrélation avec des examens reconnus, l’alchimie de cette option n’est pas tout à fait évidente. Ainsi, elle se veut un consensus entre objectifs de mots et de caractères (le mieux étant de ne pas trop se poser de question…). Naviguer entre les Hsk 1, Hsk 2 et autres « levels » n’est pas évident sans mode d’emploi. Une page pour vous aider
  • Gros point noir, pas de fonction désabonnement. Demande par mail ?
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Nous aimons cette fonction plus pour son aspect très sympathique avec les caractères connus qui apparaissent en vert permettant de faire le point visuellement de son avancée (plus parlant et motivant que tous les graphes de la fonction progression, un avis personnel). Il faut d’ailleurs ne pas se focaliser sur les « statistiques » pour plutôt consacrer son temps à apprendre de nouveaux caractères ou les utiliser comme outil de révision. Le développement continu (déjà 6000 mots) assurera rapidement l’accès à l’apprentissage du mandarin à des niveaux supérieurs.

Selon votre progression des diplômes maison récompenseront les plus jeunes et les grands qui y seraient sensibles.

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  • Synthèse, un outil pédagogique pour le suivi par les parents ou enseignants, mais aussi le bon coin pour une révision de la grammaire
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Progression ou le contrôle continu

Éléments statistiques qui satisferont les parents soucieux de rentabilité et à la tendance surveillant général ou des pédagogues qui assurent un suivi. Reconnaissons qu’elles sont excellence (à l’image du site) par la clarté, le détail et les point judicieux à suivre. On a une vision concrète d’avancement très précise en évitant les « notes » à la c…

Quatre champs de statistiques: marches, jeux, compétences et mots

Progression en mandarin
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Si les outils d’évaluation et de statistiques sont bien faits, clairs, complets et correspondent à la demande de parents ou d’enseignants, il faut un peu se méfier du côté « flicage » non motivant. L’examen du temps de travail, de la réussite ou non à chaque exercice peut démotiver un jeune apprenant qui se sent surveillé. Le logiciel, très ludique à l’origine doit le rester, car c’est ce qui pousse le mieux les jeunes apprenants qui peuvent apprendre dans une grande liberté. Connaître le temps de travail par muraille ? À quoi bon, chacun son rythme (si c’est pour entendre « tu n’as pas assez travaillé » ça ruine l’intérêt du truc). L’abonnement classique sans ces statistiques est ainsi plus relax. Le côté jeu et chacun son rythme est en peu en contradiction avec l’aspect académique d’une statistique. Mais, le marketing parents/enseignants oblige…

La progression illustrée par les deux barres mots et murailles en haut de page des jeux sont à mon sens bien suffisant dans bien des cas (à 5 % de mots, on est un peu découragé, à 50% fier de son travail).

Un outil précieux, un lexique des mots étudiés, se trouve un peu caché dans progression à la case mots qui est disponible que dans la version premium. Un accès plus direct et une présence dans la version classique de ce lexique seraient les bienvenus. En attendant, mettre un lien dans son navigateur sous le mot « révision » pour l’étudier avant chaque nouvelle marche. Pratique !

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L’alternative est l’option niveau, synthèse (ou le dictionnaire) qui, avec son tableau des caractères connus en vert, visualise vos progrès, permet une petite révision et aussi de retrouver à quelle muraille le mot a été étudié. Synthèse aussi pour la grammaire

Il est impératif d’améliorer ses scores en réessayant pour une parfaite mémorisation. Un à peu près serait handicapant pour les leçons suivantes.

La régularité et fréquence sont impératives pour progresser et pour que la méthode marche (même que cinq minutes par jour).

Si le site est très intuitif, un petit mode d’emploi manque. La FAQ qu’il faut lire avant est un peu juste en informations comme :

  • Les bonnes réponses se teintent en vert (case rectangulaire) mais pas pour tous les exercices…
  • Un mot est considéré comme appris au bout de 5 bonnes réponses
  • Le passage d’une muraille à une autre se fait si tous les exercices avec barre de taux sont faits et aucune en rouge. Un pourcentage de réussite est requis pour valider une marche (80%).
  • Toujours étudier le vocabulaire avant la leçon (sinon impossible).
  • Des règles sont expliquées plus tard (changement de ton comme dans merci).
  • Faut-il faire les jeux dans l’ordre ? La liberté de choisir l’exercice sur le « damier » plaira aux jeunes apprenants et fait partie de la magie du site. Toutefois, les faire dans l’ordre gauche/droite haut/bas est à l’expérience une meilleure option pédagogique.
  • Faire éventuellement une copie d’écran des réponses de jeux avec phrases complètes, car elles disparaissent après usage
  • L’explication des tons et des sons chinois manque cruellement au départ. On risque de mal apprendre la bonne prononciation et refaire les mots un par un jusqu’à la 20ᵉ marche… Peut se faire sans le pinyin.
  • Le memory peut être un obstacle, car la chance joue un rôle (sauf si on a une mémoire de calculateur. Noter les cartes sur une feuille peut débloquer la situation
  • Retenir des caractères avec des trucs mnémotechniques est un bon truc comme le filet pour « jouer au tennis », l’hyène fait du théâtre ou le feu sous la marmite pour « cuisiner », la couronne du tsar pour le russe. Mais les écrire de nombreuses fois reste la méthode ultime
  • Faire une marche en continu. En cas d’arrêt réviser tout le vocabulaire impérativement (lecture et son)
  • Travailler les corrections, en particulier à l’écoute (on peut vite se satisfaire de la lecture et se faire piéger aux jeux avec « sons »)
  • Refaire les exercices pour apprendre avant un test final

Un bouton « compétences » permet aussi de voir ses nouvelles compétences selon l’abonnement. Beaucoup plus « parlant », il est aussi un bon guide pour connaître sa future étape.

On y trouve un dictionnaire, la FAQ, une bibliographie et le blog. Les signes astrologiques et les prénoms, informations sympathiques, trouveraient toutefois mieux leur place dans le blog.

Elle reprend les éléments principaux du site dans un format très pratique pour réviser. On retrouve immédiatement ses marques avec la version PC et l’on peut ainsi continuer son apprentissage dans les transports en commun ou sur la plage. Un bon truc, une foire aux questions très pédagogique et informative sur l’apprentissage du mandarin à lire dans « autres ».

Un point faible, le déclenchement de l’écoute avec son icône « écoute » trop petite pour des gros doigts (on loupe une fois sur deux). Un manque, l’audio, pour le dictionnaire qui ne permet pas une bonne révision. Il faut aller dans chaque leçon (indiquée en touchant les caractères connus en vert pour la connaître…) Une ergonomie fastidieuse !

Les caractères sont souvent plus lisibles que sur PC !

Un autre regret, l’absence de la liste complète des mots étudiés dans progression qui permet une révision sans refaire toutes les étapes (option selon l’abonnement). Le bouton HSK1 permet de voir les mots étudiés en vert, mais sans la prononciation !

L’application est excellente pour continuer à travailler son cycle d’apprentissage du mandarin hors PC.

Complémentaire, des cahiers en partenariat avec Hatier. Un travail de fond incontournable avec des cahiers très didactiques. Une réussite ! Ils nous semblent incontournables pour une méthode au top et complète !

Les petits mandarins sont une application destinée à l’auto-apprentissage ou l’accompagnement. Une nouvelle formule permet d’avoir un accompagnement « live » pour répondre à vos interrogations. Un outil complémentaire précieux !

Incorporée dans l’abonnement plutôt « pro », cette option nous semble un peu en demi-mesure… Si elle permet de débloquer quelques apprenants, un service à la carte sera plus adapté pour tous en particulier pour les abonnés « étudiant ». Une copie à revoir à notre avis pour cette idée réaliste et efficace.

De nombreuses fonctions pour les classes de mandarin sont disponibles avec une application spéciale éducation.

Des tarifications spéciales établissements s’appliquent à ce service.

De très intéressants articles qui permettent de découvrir la Chine et son peuple. Un véritable voyage ! Une motivation aussi pour continuer à apprendre…

À moment ou un autre et Quelle que soit la qualité de l’application, un contact « live » peut répondre à beaucoup d’interrogations. Une formule hybride a donc été mis en place avec Coaching en visio de 2×25 min par mois. Est-ce le bon choix de l’intégrer dans la formule nommée hybride ? Une option indépendante de Visio-conférences de 30 minutes, et dont on peut décider le nombre en fonction son budget, semble plus pratique. Les thèmes professionnels étant intégrés dans l’abonnement hybride, en fait une formule pour entreprise, les autres apprenants n’auront plus que l’option de contacter un prof de chinois sur le marché libre.

Abonnement mensuel autour de 10 €. Plusieurs versions, la première, gratuite, étant pour essayer. Les options (nombreuses), et non accessibles selon l’abonnement, apparaissent en grisé dans « mon compte ». Le choix des options devient clair après usage, mais il faut payer pour savoir si elles vous sont utiles ou non, les titres n’étant pas toujours « limpides » au premier abord.

Exemple, l’option accès directe à son niveau qui n’est pas disponible dans la formule « curieux » et dont voici l’explication par le SAV : Bonjour, cela signifie que la formule curieuse ne permet pas de commencer depuis la marche que vous affecte le test d’évaluation.

Un gros point noir, l’absence de désabonnement en ligne, très rare sur le web et incompréhensible de nos jours.

Les formules d’abonnement sont plus variés et économiques à partir du site Web que par les applications…

La fonction liste de vocabulaire HSK appris dans progression (et particulièrement utile) demande un abonnement plus que découverte (à partir d’étudiant). Cette fonction est un peu incontournable pour un travail de révision et rend l’abonnement « curieux » inopérant (aucune liste de révision, il faut reprendre « vocabulaire » dans chaque marche). Obligation de faire appel à des outils externes, donc.

L’option avancée avec la présence de statistiques complètes apporte un aspect moins ludique de l’application. Un choix. La version pour parents suiveurs et professeurs a toutefois l’avantage d’offrir la visualisation des niveaux et un support pédagogique. Une version intégrale apporte un service de coaching. Si l’on ajoute les formules pros et éducation, nous avons alors un éventail large de formules.

Attention, nous sommes dans une formule d’applications streaming (en ligne) avec paiement mensuel ou annuel, ce qui demande un véritable engagement ET une régularité pour une bonne gestion de son temps (la facture tombe tous les mois) ce qui, à la longue, peut être coûteux si l’on ne se fixe pas un objectif initial de durée ou sans utilisation très régulière. Le site est aussi addictif donc à comparer avec l’achat d’une méthode à l’achat unique et définitif.  Un nouveau forfait famille devrait permettre aussi d’encourager les familles avec lesquelles le budget est plus sollicité en raison du nombre.

Un bon truc est la possibilité, si vous arrêtez de souscrire, de conserver votre progression et de reprendre votre apprentissage du chinois à tout moment en vous réabonnant (même après des années !). Cela permet de faire une pause ou de reprendre l’étude d’une autre langue (mon cas) à intervalles réguliers.

Des formations professionnelles, sur devis

💜 Nous aimons

  • Démythification totale de l’apprentissage du chinois
  • Addiction positive motivante
  • Apprentissage naturel comme un petit chinois avec sa marginalisation du pinyin
  • On n’avance à petit pas avec passion et curiosité et l’on franchit les obstacles habituels du chinois sans s’en rendre compte.
  • « Gamification » hors du commun
  • Ergonomie et design sympas et rapides
  • Les messages réguliers avec les notes culturelles
  • Une méthode encore plus complète avec les cahiers dédiés

🌧 Nous aimons moins

  • Le désabonnement en ligne non possible. Il faut écrire… Un grand jeu des « petits mandarins » est d’ailleurs de trouver où est présentée la procédure pour le faire. Nous avons échoué à l’épreuve…
  • Attention danger, si l’on vous offre un abonnement d’un an par exemple, il faut lui faire écrire au SAV pour préciser de désactiver la reconduction automatique !
  • Le lexique complet des mots étudiés pour une révision ou un oubli caché au fin fond de progression dans mots ou synthèse. Disponible qu’à partir de l’abonnement « étudiant » mais il existe un lien vers un lexique gratuit « spécial petits mandarins (voir les cahiers du chinois) avec les tons.
  • Pour bien comprendre la grammaire (ordre des mots) et préparez certaines étapes, il faut bizarrement aller dans Opera conçu pour une autre fonction, l’enregistrement de sa voix. Compléter avec l’achat du Bescherelle, chinois pour tous est un plus recommandé…
  • Un défaut gênant est le manque d’explications des tons et des sons chinois dès le départ. Le pinyin plus tard, c’est bien, mais au moins les tons indiqués seraient mieux
  • La marche du pinyin est un peu raide et des éléments manquent (variantes de tons et explications des lettres expirées/soufflées
  • Un léger relooking du site web de présentation serait le bienvenu pour plus de clarté (nombreux logos ou argumentaires en trop)
  • Nous regrettons que le schéma d’écriture ne soit pas reproduit sur des feuilles PDF imprimables pour faciliter l’apprentissage du traçage d’un caractère. De même, les doublons lors de l’impression sont agaçants. Toutefois, des cahiers du même auteure et en partenariat avec Hatier sont maintenant disponibles.
  • Le lien vers ressources est absent de l’interface de travail sur lequel on est la majorité du temps
  • L’absence du pinyin en début d’apprentissage est un handicap pour la vérification du bon ton. Sans entrer dans le PINYIN et ses fausses pistes, la lecture du ton dans le lexique à télécharger ou le dictionnaire éviterait les approximations et entrainerait l’oreille à l’écoute.
  • La touche son sur l’application incertaine surtout avec de gros doigts
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Un constat sans appel…

  • Avec les petits mandarins, on peut apprendre vraiment seul les caractères et leur prononciation.
  • Tout le monde peut apprendre le mandarin
  • Une réelle et surprenante familiarisation et immersion avec la langue chinoise sans passer par la case pinyin (au démarrage). Résultat Magique !
  • Une régularité et détermination d’apprendre est impérative pour aller au-delà d’une simple initiation ou découverte, car le site n’est pas un gadget, mais une vraie méthode, y compris pour les adultes
  • En perpétuelle évolution, amélioration et services nouveaux ( pas facile de mettre cet article à jour avec eux… 🙂

Si le démarrage est plutôt facile, il ne faut pas toutefois vouloir en faire trop et trop vite. Respecter l’efficace découpage et scinder encore plus si nécessaire. Le chinois est plus simple à mémoriser avec cette méthode, mais est une langue qui demande du temps et de l’assiduité en raison du nombre de caractères à apprendre. S’attarder longuement sur la page du nouveau vocabulaire. Nous recommandons en complément l’usage du pad de chez Tuttle pour pratiquer l’écrit, mais surtout les cahiers du chinois de chez Hatier en totale correspondance avec cette application (l’auteure étant la même !). Ils nous semblent encore une fois incontournables…

Un bémol, et c’est logique pour une application numérique, la faiblesse de l’apprentissage de l’écrit. Il faut compléter la méthode avec des outils ad hoc pour apprendre à tracer les caractères (même si une animation le présente). Il existe maintenant des cahiers d’écriture de l’auteure chez Hatier. Une présentation des tons manque au démarrage, pour mieux comprendre l’écoute, il faut aller la chercher ailleurs. Dommage.

La très intelligente pédagogie fait aimer apprendre le mandarin et est couplée à une addiction certaine (en raison du fort aspect ludique). Ce logiciel conçu au départ pour des enfants est, à ce jour, un des plus remarquables outils pour apprendre le chinois aux adultes (et aux enfants !) que nous avons rencontré. La méthode, qui fait apprendre directement la lecture des caractères au contraire de la majorité de ses concurrents qui vous embarque tout de suite sur la fausse piste du pinyin (et vous font louper la réalité de la langue chinoise) surpasse toutes les applis qui ont choisi le chemin de l’apparence facilité du pinyin. Une réussite.

Le gros atout de l’application est l’addiction ludique qui impose un rythme de travail poussé par la curiosité et le défi. Or, encore plus que pour d’autres langues, la régularité et l’envie de continuer sont essentielles. Ne cherchez pas la vitesse, mais la continuité (tous les jours un peu) et votre acquisition du chinois vous surprendra ! Notons la richesse du contenu qui permet par un long chemin d’accéder à des niveaux très avancés pour une meilleure correspondance avec la nouvelle version de l’examen HSK plus difficile que par le passé !

De classe internationale, il mérite dès sa traduction en anglais une reconnaissance mondiale et, sésame sur le nougat chinois, ses créateurs très inspirés sont… Français !

Bref, que des superlatifs pour Les Petits Mandarins !

Les 4 étoiles sont attribuées pour la combinaison cahier+application.

Les cahiers du chinois, collaboration des Petits Mandarins avec l’éditeur Hatier change la donne (voir notre article) car non seulement la méthode devient plus complète avec eux, mais ils sont à notre avis le véritable coup d’envoi de l’apprentissage du chinois et un carnet de bord structurant. Il semble impératif d’en faire l’acquisition et de démarrer avec en utilisant l’application comme un support ou complément…

Une réponse à « Les petits mandarins? Une application dans la cour des grands! »

  1. Avatar de Angelilie

    J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir

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